La
quatrième de couverture.
Viens
donc Jules, disait au bout d'un moment un buveur raisonnable, ne
réveille pas les morts, ils ont bien trop de choses à faire,
sers-nous donc une tournée...
Et
Grand-père quittait son piédestal, un peu tremblant, emporté sans
doute par le souvenir de cette femme qu'il avait si peu connue, si
peu étreinte, et dont la photographie jaunissait au-dessus d'un
globe de verre enfermant une natte de cheveux tressés qui avaient
été les siens, et quelques pétales de roses à demi tombés en
poussières. Il saisissait une bouteille, prenait son vieux torchon à
carreaux écossais et, lent comme une peine jamais surmontée, allait
remplir les verres des clients.
Avis.
Dans
ce petit livre, on découvre la vie dans l'Excelsior avec un jeune
garçon et son grand-père. C'est un jeune homme à l'âge adulte qui
nous raconte ses souvenirs nostalgiques de ce qu'il a vécu dans ce
café, avec les habitués, le chauffeur de bus qui conduit
correctement que quand il a bu, etc.
Néanmoins,
j'ai un peu de mal avec la plupart des livres de la littérature
contemporaine que je trouve sans aucun rythme particulier.
Mais,
c'est une charmante nouvelle écrite en prose avec élégance.
Philippe Claudel / Le livre de Poche / 2006 / 84 pages.
Une nouvelle qui pourrait me plaire :)
ReplyDeletePourquoi pas!
ReplyDeleteLiseuse66