La quatrième de
couverture.
Yuka a 30 ans. Elle et sa
famille ont survécu à la bombe jetée sur Hiroshima quinze ans
avant le début de cette histoire. Yuka fera tout pour que sa famille
et ses proches aient une vie normale, même à l'arrivée de ce jeune
Américain qui lui loue une chambre et qui a la joie de l'innocence.
C'est l'histoire simple
de gens incapables d'oublier, mais qui font preuve du courage immense
des rescapés et des sacrifiés : celui de cacher au reste du
monde leurs souffrances.
Avis.
J'adore les livres qui
parlent de Hiroshima et de Nagasaki : j'ai les larmes aux yeux à
chaque fois.
Tout d'abord, la préface
nous recontextualise ce qu'il s'est passé et toutes les conséquences
sur les personnes (même quinze ans après).
Ensuite, l'histoire est
magnifique : j'ai apprécié voir comment Yuka tente de cacher
la dure vérité à son hôte, Sam, venu des États-Unis. Le regard
de Sam évolue tout au long de ses pages mais pas comme Yuka le
pensait : il se rend compte de ce qui a été enduré et semble
vouloir guérir les malades.
Seulement, le gros point
négatif est tous ces termes japonais très mal orthographié en
romaji. C'est, malgré tout, une très belle histoire que j'ai
apprécié découvrir.
Edita Morris / J'ai lu / 2000 / 126 pages.
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