La
quatrième de couverture.
Vingt-neuf
lettres venues d'Alger nous parlent FIS, de la violence, de la peur
-b mais aussi de la France. Celle du métro et des marchés de Paris,
de la pub, du chômage. Celle dont les antennes paraboliques, sur les
toits d'Alger, captent les chaînes télévisées, bruyantes de "gros
rires" et de jeux ineptes. Celle de Proust, de Céline et du
Nouveau roman, qui donna à Rachid Boudjedra sa vocation et ses mots
d'écrivains.
Celles
dont les démissions devant la misère et l'intégrisme l'emplissent
de désarroi et de révolte. Car il n'a pas cessé de l'aimer, malgré
les drames de l'histoire, la colonisation, la guerre.
Il
est rare qu'un homme s'adresse à nous en évoquant le revolver et le
cyanure qu'il garde à portée de main. Rachid Boudjedra n'avait pas
besoin de cela pour être un écrivain authentique. Mais de la
situation tragique dans laquelle elles furent écrites, ces lettres
tirent une force singulière pour nous questionner. Nous interpeller
peut-être.
Avis.
J'ai
mis un moment avant de lire ces lettres car je n'aime pas trop avoir
le récit saccadé. Bref !
J'ai
beaucoup apprécié ma lecture car on voit le visage de l'Algérie
dans un contexte historique tragique. L'auteur nous présente de
nombreuses personnes qui ont contribué à l'histoire de leur pays.
Dans chacune de ces lettres, Rachid Boudjedra nous parle d'un sujet
différent : la religion, l'antenne "télé-diabolique", la
politique.
Je
n'ai pas grand-chose à dire sur ce livre, simplement que c'est une
bonne lecture et qui nous parle d'une partie de l'Histoire que l'on
ne voit pas souvent dans les livres : la guerre d'Algérie.
Rachid Boudjedra / Grasset & Fasquelle / Le livre de Poche / 1995 / 123 pages.
Il m'intéresse beaucoup!
ReplyDeleteLiseuse66
Encore une fois, ce n'est pas trop le genre de livres que j'aime lire.
ReplyDeleteJe préfère m'évader plutôt que me questionner.
Il a l'air pas mail, je ne connaissais pas du tout :)
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