La
quatrième de couverture.
Dans
les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de
Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son
médiocre talent d'actrice qu'à la séduction de son corps nu, voilé
d'une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme
elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui
use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de
paresse et de dépenses.
Grâce
à elle, c'est tout un monde que le romancier parvient à évoquer,
tout une époque et tout un style de vie.
Ce
neuvième volume des Rougon-Macquart est une satire cinglante des
hautes sphères perverties par une fête qui ruine le peuple et
détruit les valeurs.
Avis.
Première
remarque, c'est qu'au début, j'ai été un peu décontenancée parce
qu'il n'y a presque pas de descriptions comme on a l'habitude chez
Zola.
Ensuite,
le personnage de Nana m'a exaspéré : c'est une jeune femme qui
veut se faire entretenir par tous les hommes, que ceux-ci soient ses
amants ou non. Elle est hautaine, presque sans cœur et son seule
atout (selon le livre), c'est son corps.
A
travers ce personnage, Zola nous décrit une autre facette de la
société : celle-ci est pervertie, débauchée par la luxure et
les filles de joies.
Malheureusement,
même l'écriture de Zola que j'adore n'a pas su me comblée
complètement lors de cette lecture.
Emile Zola / Le livre de Poche / Classiques / 2009 / 512 pages.
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