La
quatrième de couverture.
Le
jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée,
Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et
regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari
Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se
met à lire avec passion La légende dorée de Jacques de Voragine.
Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l'idylle
qui se noue entre Angélique et Félicien.
La
publication de La Terre, le précédent roman des Rougon-Macquart, a
valu à Zola des critiques acerbes. On dénonce la grossièreté de
son art : « Il est des âmes pures et des cœurs
héroïques, écrit ainsi Anatole France. M. Zola ne le sait pas. »
Pour prendre le contre-pied de ces attaques, le romancier se décide
à évoquer des personnages irréprochables et des sentiments purs.
Et, en 1888, ce changement de registre correspond à l'attente de son
public : quelques critiques ont beau ironiser, le romancier
gagne son pari et Le Rêve est un succès.
Avis.
Ce
roman est presque tout simplement un conte de fée : Angélique,
jeune fille très gentille, attend son prince charmant, rêvé grâce
à une de ses lectures.
Pour
le récit, il ne s'y passe absolument rien : aucune action,
aucun petit bouleversement ; la religion a une place centrale
pour permettre à l'auteur d'évoquer l'amour d'Angélique.
Cette
dernière a été élevé dans la religion : c'est une fille
niaise, qui pense vivre dans un petit monde complètement
merveilleux.. Bref, c'est presque cul-cul la praline. Ce n'est pas un
personnage que j'ai apprécié.
Malgré
un personnage principal trop naïf, j'ai plutôt bien aimé ce court
roman.
Emile Zola / Le livre de Poche / 2009 / 224 pages.
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