La
quatrième de couverture.
« Dans
Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des
caractères. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par
leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à
chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair :
Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. […] En
un mot, je n'ai qu'un désir : étant donné un homme puissant
et une femme inassouvie, chercher en eux la bête, ne voir même que
la bête, les jeter dans un drame violent, et noter scrupuleusement
les sensations et les actes de ces êtres. J'ai simplement fait sur
deux corps vivants le travail analytique que les chirurgiens font sur
des cadavres. »
Zola,
Préface de la 2è édition de Thérèse Raquin.
Ce
qui nous éblouit aujourd'hui dans Thérèse Raquin, c'est le
Zola poète et visionnaire, metteur en scène de la réalité et
peintre des âmes de la nuit. […] Quelle force dans la description
de ces êtres emmurés en eux-mêmes, vaincu par des puissances
obscures qu'ils ne sauraient nommer, rançonner déjà par la mort
qui les guette ! Et quelle géniale invention dramatique tout au
long de cette descente aux enfers, haletante, convulsive, sauvage !
Robert
Abirached.
Avis.
Étant
en train de lire toute la saga des Rougon-Macquart, j'ai fais
un arrêt chez Thérèse Raquin.
Zola
nous raconte ici l'histoire de Thérèse, la nièce de Mme Raquin :
elle se retrouve mariée à son cousin Camille mais elle va se
tourner vers l'adultère. Avec l'assassinat du mari de Thérèse par
son amant, l'histoire devient assez sombre, avec tous les malheurs
des personnages et la fin tragique.
Comme
toujours, Zola m'a bien transporté dans la vie de son roman avec son
style d'écriture, ses longues descriptions, la psychologie des
personnages est beaucoup plus présente que dans les Rougon-Macquart.
Néanmoins, je suis assez déçue de ne pas avoir totalement adhéré
à Thérèse Raquin mais il faut bien une petite exception.
Finalement,
je ne sors pas vraiment déçue de ce roman mais je ne suis pas sous
le charme (même si ça me fait un peu mal de dire cela de Zola).
Emile Zola / Le livre de Poche / 2001 / 319 pages.
J'ai l'impression que cet ouvrage est un peu décalé par rapport aux autres Zola, il n'est pas vraiment dans la même veine j'ai l'impression
ReplyDeleteC'est un peu ça je trouve.
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