La
quatrième de couverture.
"Je
vais te faire embaucher au Betrieb. La couture, c'est mieux pour toi.
Le rythme est soutenu mais tu es assise. D'accord ?
-Je
ne sais pas.
Si
tu dis oui, c'est notre enfant. Le tien et le mien. Et je te
laisserai pas.
Mila
se retourne.
-Pourquoi
tu fais ça ? Qu'est-ce que tu veux ?
-La
même chose que toi. Une raison de vivre."
En
1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de
quarante milles femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve, comme
une anomalie, une impossibilité, la Kinderzimmer, une pièce dévolue
aux nourissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cette
effroyable présent, une jeune femme survit, elle donne la vie, la
perpétue malgré tout.
Un
roman virtuose écrit dans un présent permanent, quand l'Histoire
n'a pas encore eu lieu, et qui rend compte du poids de l'ignorance
dans nos trajectoires individuelles.
Avis.
Ce
livre a été lu dans le cadre du club de lecture de mon lycée. Dès
le début du livre, on trouve des description très crues qui ne
m'ont pas plu (alors que d'ordinaire, cela ne me dérange pas).
Tout
au long du livre, il y a des mots entre crochets, en phonétique
allemande, que je n'ai jamais réussi à lire, à prononcer (ex :
[vachraoum]) et ceux-ci rendent la lecture assez difficile. C'est
horrible d'avoir ce genre de choses dans un roman, cela gâche le
tout.
Les
personnages ne sont pas attachants et le style de l'auteur est
beaucoup trop répétitif.
Ce
n'est pas un livre que j'ai aimé malgré le fond de l'histoire.
Valentine Goby / Actes Sud / 2013 / 224 pages.
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