La
quatrième de couverture.
« Et
si je redormais encore un peu et oublais toutes ces sottises ? »
Lorsque
Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se
rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté
d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites
pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas !
Plutôt
une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des
monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens, en somme – père,
mère, sœur –, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir
contribué à l'étouffer.
Dans
la seconde nouvelle, l'expérimentation se fait en direct : un
soldat est le jouet d'une machine infernale.
Avis.
La
Métamorphose est la première partie de ce petit livre. Comment
dire... ? Cette histoire est bizarre, glauque, et tout autre
adjectif ressemblant.
On
découvre Gregor qui un matin se retrouve transformé en insecte
(d'ailleurs, on ne sait pas lequel), qui essaye de se lever de son
lit.
Dans
la colonie pénitentiaire est une histoire assez cruelle :
elle nous parle d'une espèce de machine à tuer, qui représente le
progrès et l'avancée scientifique. La personne condamnée ne va pas
mourir tout de suite, elle va être torturée et tout est régit par
le hasard.
Je
ne sais pas trop quoi penser de ces deux textes : le premier m'a
donné l'impression d'observer un insecte à la loupe pendant un long
moment et le deuxième est atroce.
Kafka / Librio / Librio / 2004 / 96 pages.
No comments :
Post a Comment