La
quatrième de couverture.
Un
coffret renferme l'arme absolue. La plus inattendue, la plus
imparable. Le célèbre comique, le Cyclope, est mort d'avoir voulu
le posséder. On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après Le
Père de nos pères et L'Ultime Secret, une
nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au cœur d'un des plus
grands mystères humains : le rire.
L'extrait.
"[...]
-Attends,
ne fais pas ça !
Elle
s'était figée, en écoutant la suite :
-
"... Ne fais pas ça, répéta la voix.
Ca
ne sert à rien. Il n'y a pas de poisson ici.
Alors,
l'Esquimau, inquiet, abandonne et va un peu plus loin. A nouveau, il
scie la glace pour enfoncer son fil de pêche terminé par un hameçon
et un appât. Il attend, assis devant le trou, lorsque la voix
résonne à nouveau :
-Il
n'y a pas de poisson ici non plus.
L'homme
se retourne, cherche qui a parlé et ne voit personne. Alors, pensant
être victime d'une hallucination, il va plus loin creuser un autre
trou dans la glace. Il plonge son fil de pêche et attend. Une
nouvelle fois, la voix retentit, grave et agacée :
-Puisque
je te dis qu'il n'y a pas de poisson, ici !
Alors
l'homme se dresse, lève son poing vers le ciel et crie :
-Qui
me parle ? Est-ce Dieu ?
Et
la voix grave répond :
-Non,
c'est le directeur de la patinoire."
[...]"
Avis.
Le
rire du Cyclope est une enquête de Lucrèce et Isidore, un
ancien journaliste scientifique et une journaliste actuelle, sur la
mort de Darius Wozniak, dit "Le Cyclope", qui s'avère très
étrange. Au cours de leur enquête, ils vont devoir prendre
conscience de lourds secrets, ceux entourant le Cyclope mais
également ceux entourant la GLH ; et entrer dans la grande sphère
de l'Humour.
Tout
d'abord, j'ai été amusée par le premier chapitre du livre : une
seule et unique question. Ce premier chapitre est le fil d'Ariane de
ce roman.
La
lecture est rapide et fluide dû aux chapitres qui sont courts voire
très courts. Pour l'histoire, au début, je la trouvais inutile.
Mais au fil des pages, je n'ai pas pu me détacher du fond : j'ai
tellement eu envie de connaître le dernier mot de cette histoire
très envoûtante.
Néanmoins,
j'ai moins aimé la longueur de certains dialogues qui sont des
dialogues d'explications de l'affaire en cours. Et, de plus, dans un
des sketch du Cyclope, il y a une phrase en "japonais". Le
problème, c'est qu'elle ne veut strictement rien dire et donc la
traduction ne servait à rien. Je sais, c'est futile mais en tant
qu'étudiante en japonais, je ne pouvais pas passer dessus sans rien
dire.
J'ai,
en plus, une petite déception : celle de ne pas savoir ce qu'était
la BQT. Malgré cette pointe de déception, c'est un roman très bien
écrit avec des sketch de Darius Wozniak de temps en temps ; une
héroïne qui a un prénom originale et que j'adore, En plus, c'est
la première fois qu'un roman me fait rire.
Bernard Werber / Albin Michel / Le livre de Poche / 2010 / 762 pages.
J'aimerai bcp découvrir l'auteur :)
ReplyDeleteIl me tente bien!
ReplyDeleteLiseuse66
C'est un livre de Bernard Werber comme je les aime celui-là :) J'avais beaucoup apprécié ma lecture au moment où je l'avais lu, et ça m'avait même donné envie de dévorer d'autres livres de l'auteur :)
ReplyDelete