La quatrième
de couverture.
« Tout
le monde a été touché par les amours de Manuel de d'Annaïse. Aux
citadins haïtiens et aux lecteurs étrangers, le roman a révélé
la vie paysanne, qu'ils ignoraient autant les uns que les autres. Les
évocations du paysage haïtien ont enchanté ; la vieille
Delira a éveillé la compassion ; les ronchonnements de
Bienaimé ont amusé ; les trouvailles linguistiques de Roumain
ont suscité l'admiration. On pourrait presque dire que la critique a
été unanime, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, à
élever Gouverneurs de la rosée au rang de chef-d’œuvre. »
Léon-François
Hoffmann.
Avis.
Voici un des
livres que j'ai dû lire pour le cours de Littérature française sur
les écrivains d'Haïti.
J'ai bien aimé
ce livre : c'est une belle histoire humaine accompagnée d'une
histoire d'amour. On y est plongé entièrement car l'écriture est
très belle, fluide avec des termes créoles (mais on a un lexique à
la fin, donc il n'y a aucun problème). Il y a beaucoup de poésie
dans la plume de Jacques Roumain : c'est entraînant.
Les personnages
sont très humains, on s'y attache assez rapidement, notamment
Manuel, Delira et Bienaimé. Le fond du roman avec les paysages de
Haïti au plus près du peuple montre bien la tendance actuelle (de
l'époque) : le peuple comme acteur des histoires, où on
découvre leur conditions de vie, leur quotidien, etc.
Pour un classique
de la littérature haïtienne, je trouve qu'il mérite amplement sa
gloire.
Jacques Roumain / Zulma / 2013 / 2016 pages.
Je n'ai jamais lu de livre de la culture haïtienne, je note donc par curiosité :)
ReplyDelete