Le
résumé.
En
1553, le poète originaire d’Anjou se rend à Rome afin d’assister
son oncle, le puissant cardinal Jean Du Bellay. Vivre entre les
ruines du passé et les splendeurs du présent, c’est la promesse
d’un rêve éveillé pour notre auteur nourri d’Antiquité et de
civilisation italienne. Pour l’humaniste qu’il est, c’est aussi
se retrouver aux sources d’une culture qui rayonne sur toute
l’Europe. Pourtant, l’« étrange » séjour romain s’apparente
bientôt à une descente aux Enfers et ouvre la voie aux Regrets.
Alternant l’élégie, la satire et l’éloge, Du Bellay y chante
sa douleur et ses ennuis. Peut-être pour mieux donner à voir son
habileté poétique…
Avis.
Ayant
du travailler sur Les Antiquités de Rome pour la fac, j'ai lu
tout ce recueil de poésie. I est composé de : Les Regrets,
Les Antiquités de Rome avec Le
Songe et de Défense et Illustration de la Langue
française.
Avec
Les Antiquités de Rome, on remarque que cette ville a une
grande importance au XVIè siècle. Le poète a fait un voyage a Rome
parce qu'il voulait y voir la grandeur qui la caractérise ;
néanmoins, il se retrouve déçu car Rome n'est plus du tout comme
il l'a lu dans les écrits de l'Antiquité. Ces poèmes racontent et
comparent la Rome de l'Antiquité et la Rome de maintenant (du XVIè
siècle).
Les
Regrets sont moins « historiques » : ils parlent
des plaintes de Du Bellay en tant qu'exilé et de son voyage forcé.
Défense
et Illustration de la Langue française est le texte qui va
exprimer les idées de La Pléiade.
J'ai
préféré Les Antiquités de Rome aux autres parties mais
cela reste de la poésie et je ne vais pas en consommer plus pour le
moment.
Joachim Du Bellay / Gallimard / Poésie / 2007 / 366 pages.
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